L'INDEX DE TOUTES LES RUES, ARRONDISSEMENTS, BÂTIMENTS, ET ARTISTES :
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  • lundi, mai 11, 2009

    RUE DE MONBEL

    Dans la série des minuscules rues du XVIIème ouest (cf. plan), tout à fait parallèlement à la rue de la Félicité et à la rue du Printemps, voici maintenant - en ce dimanche lumineux, où je suis surtout sorti faire un petit tour au "vide-grenier" du boulevard Pereire, histoire de saluer quelques voisins - la troisième et plus courte de ces rues, la rue de Monbel, tracée en 1903, et bordée d'immeubles dus aux seuls architectes Duval, Orième et Gonse, ce dernier de très loin le plus exubérant.
    Grâce surtout au fameux sculpteur Paul Lebègue, il existe en effet au croisement du 7 bis, rue de Monbel, et du 47, boulevard Pereire Sud, un bâtiment très étrange, orné pour une part d'adorables cupidons sur fond de magnifiques décors floraux :
    D'autre part, de dragons nettement plus inquiétants :
    Voire, quasiment, de ce que l'on appelait autrefois des "grotesques", pour ainsi dire :
    Très curieusement, cet étrange immeuble, qui affecte quelque peu la structure d'une tour de guet du moyen-âge, offre un aspect très différent suivant qu'il s'agisse du côté "noble" (boulevard Pereire) :
    Et du côté des "communs" (rue de Monbel), comme on le disait autrefois :
    Où, quoi qu'il en soit, les bonnes avaient intérêt à ne pas faire preuve de trop d'embonpoint pour passer dans les portes :
    Le reste de la rue s'avère en revanche beaucoup plus banal, même si le fait qu'elle ait été érigée par trois seuls architectes lui ait en quelque sorte conféré une certaine harmonie aux niveaux des décors floraux :
    Particulièrement au N°6 (une nouvelle fois de Ch.Duval & E.Gonse, architectes SADG, 1910), dans un style qui annonce déjà presque l'Art Déco, non ?
    Préférez-vous les vraies fleurs aux fausses, ou l'inverse ?
    En tout cas, en ce dimanche 10 mai 2009, le si snob et en même temps si sinistre boulevard Pereire Sud s'est transformé en boulevard Pereire "Plein Sud", genre "Marrakech sur Seine", à l'occasion de ce fameux "vide-greniers", plutôt rigolo, en fin de compte :
    Avec même quelques raretés comme cette Triumph Herald (1961), appartenant visiblement à un groupe de rock bien déjanté également sur le terrain :
    Le tout à quelques encablures de la gare de Pont Cardinet, dont je vous ai très récemment parlé :
    Mais c'était vraiment sympa, ce petit côté "souk", en fait :
    Surtout par un temps aussi extraordinaire, exactement le contraire de ce que la météo avait annoncé, une fois de plus !

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    dimanche, mai 03, 2009

    RUE DU PRINTEMPS

    Et oui, ça n'arrête pas, en ce moment...
    Une toute petite rue du XVIIème, 200 mètres de longueur à peine, très exactement parallèle à la rue de la Félicité dont il a été question ces derniers temps :
    Curieusement, le côté impair de la rue s'avère plutôt banal (même si cela reste - tout de même - du pur Haussmann !), alors que le côté pair regorge d'hôtels particuliers tous plus charmants les uns que les autres, à commencer par le N°20, qui fut jusqu'à une date assez récente la procure des Missions d'Afrique :
    Dignes d'intérêt, la très jolie mezzanine :
    Mais aussi le linteau de porte, tout en céramiques en relief :
    Ainsi que le heurtoir (quoi de plus "africain", n'est-ce pas ?) :
    Ici vécut également un couple fameux, la célèbre mécène et ardente féministe Madame Aurel (qui, peut-être pour cette raison, a toujours préféré être surnommée "Aurel" tout court) :
    Ainsi que son mari le poète et traducteur Alfred Mortier, du temps où les artistes en tout genre pouvaient encore s'offrir le luxe d'habiter de belles demeures dans ce quartier désormais devenu inabordable :
    Une maison chargée d'histoire, donc, mais à côté de laquelle ne dépareront pas non plus les hôtels suivants, au N°16 :
    Au N°14 (aujourd'hui un cabinet juridique) :
    Et aux numéros 10-12, un splendide exemple de Néo-Gothique de la fin du XIXème siècle :
    Dès que j'ai gagné la rue de la Paix au Monopoly, j'achète (au comptant, bien sûr) !
    Petite vue d'ensemble, pour illustrer en plus grand mes dires du début de cet article :
    Pour en arriver au tout début de la rue, lors de sa jonction avec celle de Tocqueville, dont l'angle est occupé par le très fameux restaurant Augusta :
    Autant dire que vu les tarifs, je n'y ai bien sûr jamais mis les pieds, mais le simple fait que je l'aie toujours connu là depuis 1990, et qu'il s'y soit maintenu sans problème, tendrait à prouver que la très haute gastronomie y est sûrement au rendez-vous !
    Juste en face de ce magnifique hôtel du 79, rue de Tocqueville (ainsi que d'autres dans le prolongement, rue Cernuschi) :
    Ce qui me laisse me ressouvenir qu'il faut aussi qu'à l'avenir, il me reste encore un article entier à écrire sur cette rue, pourtant guère bien loin de chez moi non plus !
    À très bientôt, donc...

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    vendredi, mai 01, 2009

    PONT CARDINET

    Again !
    Un peu au hasard, à vrai dire, j'avais mis hier soir les batteries de mon NIKON à charger... Et finalement, en ce jeudi 30 avril, le ciel offrait un tel aspect que vers 20h15, plutôt que de subir le reste du lénifiant journal télévisé, je suis sorti faire un petit tour à deux pas de chez moi, près de cette gare de pont Cardinet dont je vous ai très récemment entretenu :
    Comme vous vous en doutez, je n'ai pas hésité à prendre d'énormes risques pour vous ramener ces quelques photos :
    Mais très franchement, cela valait le coup, non seulement vers l'est, en direction de Saint-Lazare :
    Mais surtout vers l'ouest, l'infini, là où le soleil se couche :
    Bon. D'accord, ce n'est ni le Mont Blanc ni le Cervin, mais comme on le dit souvent, "faute de grives..." :
    "...on mange des merles" :
    En tout cas, une chose que l'on ne mange pas, c'est du jambon de Paris, surtout pas sous emballage plastique, et surtout pas à Paris même, où il y a suffisamment de bons bouchers pour ne pas avoir à subir des trucs aussi infâmes :
    En attendant que vous vous forgiez un avis sur la question, une ultime photo de ce ciel superbe :
    Petit détail au passage : je ne sais pas si vous avez remarqué, mais ces derniers temps, même à l'époque des satellites, la météo, c'est du "n'importe quoi" absolu. Normalement, on aurait dû avoir ceci :
    Et en fin de compte...
    No comment !
    P.S : Sur un nouveau site que l'on m'a adressé, entièrement dédié aux Batignolles, vous pourrez en outre trouver un passionnant article sur l'histoire ferroviaire de cette gare, illustré de très nombreuses photos et d'anciennes cartes postales... Fascinant, nostalgique et très instructif !

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